FAQ
Je regroupe ici un ensemble de réponses aux questions et remarques que l'on me pose fréquemment après que je me sois présenté en tant que Sophrologue.
"En gros, en 2 secondes, c'est quoi votre truc ?"
"En gros, imaginez que vivre votre vie se soit comme conduire une voiture, et que à un moment vous vous sentiez perdu. Et bien se faire accompagner par un Sophrologue, c'est un peu comme avoir un copilote, le temps de retrouver ses marques. C'est avoir quelqu'un qui va vous indiquez les différents chemins pour atteindre votre destination, qui va vous aider à vous détendre lorsque vous ferez une pause et qui en prime, pourra vous alerter s'il trouve que votre voiture fait un bruit bizarre.
Et tout ça, à l'aide d'écoute active et bienveillante, de grandes respirations et de relaxation !"
"Est-ce que c'est le genre de truc où il faut s'allonger et parler de son enfance ?"
"Ici, deux poids de mesure !
En théorie : NON. L'accompagnement commence par un état des lieux de ce que vous vivez et comment vous le vivez en ce moment, dans votre présent, et ce concentre sur l'objectif que vous voulez remplir. Il n'est donc pas utile pour que la Sophrologie se révèle efficace de remonter le temps.
En pratique : NON PLUS... Maiiiiiis, il est important de savoir que si ce n'ai pas une condition pour que la méthode fonctionne, il est très fréquent dans ce type d'accompagnement que la personne se confie et fasse le lien entre des événements qui le préoccupent aujourd'hui et des expériences qui peuvent remonter jusqu'à l'enfance. C'est pourquoi lorsque vous rencontrez votre Sophrologue, il ne faut pas se contenter de vous demander si celui-ci est un bon "technicien" de la relaxation, il faut aussi vous demandez si vous vous sentez à l'aise, en confiance et si avez un bon feeling. Car il y a fort à parier qu'à un moment vous ressentiez le besoin de vous délester d'un ou deux poids qui vous encombre depuis un moment.
"Mais alors, l'hypnose et la Sophrologie c'est un peu pareil non ?"
"Épineuse question ! Tout d'abord, concernant l'hypnose et la Sophrologie, l'hypnose est un outil qui permet d'accéder à un état modifié de conscience dans lequel la conscience et le subconscient se rejoignent, alors que la Sophrologie est une méthode qui utilise différents outils dont, entre autres, l'hypnose, mais aussi la PNL, la méditation pleine conscience etc...
Et ensuite, pour comprendre la différence entre l'Hypnothérapie, et la Sophrologie, c'est une question de place dans la voiture (voir la question En gros, en 2 secondes, c'est quoi votre truc ?). En hypnothérapie, le thérapeute est au volant et vous conduit où vous souhaitez vous rendre pendant que vous rester sur le siège passager. En Sophrologie, le thérapeute est sur le siège passager et vous sert de copilote.
Enfin, je dois avouer que si la différence entre l'Hypnothérapie et la Sophrologie était clair lorsque le Docteur Alphonso Caycedo (inventeur de la Sophrologie) a démarré sont travail, cette distinction c'est peu à perdu avec le temps. Entre les Hypnothérapeutes qui se sont formé.es à la Sophrologie... et les Sophrologue qui se sont formé.es à l'hypnose... il y a de quoi être confus!
Je vous recommande donc de garder cette image de "place dans la voiture" en tête lorsque vous contacter un.e thérapeute et de le demander directement à l'intéressé.e. (Pour ma part, je me considère plutôt comme un copilote ;)
"Oh la... vous m'avez perdu quand vous avez parlé d'état modifié de conscience..."
"Pour comprendre ce qu'est un état modifié de conscience, il faut d'abord poser ce que l'on appel un état naturel de conscience.
Pour faire simple, les neurosciences nous enseignent qu'il y a 7 états naturels de conscience : 3 dans l'éveil (veille, attention flottante et hyper-vigilance), 3 dans le sommeil (léger, profond et paradoxal) et 1 état de transition entre l'éveil et le sommeil.
C'est justement ce dernier état naturel de conscience qui : 1) porte environ autant de nom que de personnes a essayé de le nommer (sophro-liminal, veille paradoxal etc...) .2) que j'appel moi simplement état de transition. Et enfin 3) que l'on va modifié.
Etat naturel de conscience lorsque naturellement traversé lors de l'endormissement et du réveil, et que la conscience passe le relais au subconscient.
Etat modifié de conscience lorsque, à l'aide de la relaxation, de la respiration et de la visualisation, la personne va rester en équilibre dans cet entre-deux et profiter que la conscience et le subconscient soit au plus proche pour favoriser les prises de conscience."
"Dis donc, les sophrologues, ça pousserait pas dans les arbres ? non parce qu'en ce moment ..."
Effectivement, nous sommes nombreux, consœurs et confrères, a nous être orienté vers ce beau métier, et voici quelques raisons à cela :
Il s'agit d'une méthode qui fait uniquement appel aux ressources naturelles de l'être et qui peux se pratiquer n'importe où, n'importe quand.
Il s'agit d'une méthode hybride, qui mêle aussi bien des temps d'échange par la parole que des temps de pratique de relaxation.
La sophrologie est née d'un métissage entre pratiques occidentale et orientale, mêlant ainsi la rigueur et la précision scientifique à la considération global de la personne.
En tant que pratique non réglementé, elle permet au praticien une certaine liberté dans son organisation, d'exprimer sa créativité, mais aussi de pouvoir combiner d'autre forme de thérapie.
Et enfin, non seulement la sophrologie a été inventé par un médecin, le Docteur Alphonso Caycedo, mais en plus elle est restée une méthode purement thérapeutique. Contrairement à d'autre approches qui ont vue leurs outils utilisés dans d'autre domaine (comme le divertissement) la Sophrologie ne souffre pas de la mauvaise réputation dont peuvent souffrir d'autres pratiques (love, love, cœur, love ami.e.s hypnothérapeutes, je vous aime et compatis !)
"Et pourquoi c'est vous que je devrais allez voir et pas un autre ?"
Parce que je suis le plus grand, le plus beau, le plus fort, le plus intelligent, le plus Merveilleux, et SURTOUT. .. ...
Attendez... est-ce que c'est ma modestie que je vois pleurer dans le coin là ?!?
Non, en vrai, bien qu'il n'existe qu'une seul et unique Sophrologie, chaque sophrologue la pratique à sa manière. C'est pourquoi je propose et encourage les personnes qui envisagent de faire appel mes services, à prendre un 1er rendez-vous gratuit par téléphone d'une 30aines de minutes pour se faire une idée par eux-même.
"Et vous les appelez comment les gens qui viennent vous voir, vos patients ?"
Et bien non, le terme "patient" est exclusivement réservé au milieu médical et ne s'applique pas aux thérapies estampillées "bien-être" ou "alternatives".
Alors, comment les nommer ?
Client ? : bien que se soit le terme officiel, je trouve que le terme client implique une question de consommation. Hors les personnes que j'accompagne ne consomme ni mon temps ni mes savoirs-faire, je les partages volontiers avec eux.
Ainsi donc, je passe...
Sophronisé ? : ce terme a été inventé en même temps que celui de sophrologue, et témoigne à mes yeux qu'en sophrologie, après que le sophrologue ai proposé une petite sophronisation dans lequel le sophronisé atteint le niveau sophroliminal, on aime bien mettre le préfixe "sophro-" un peu partout !
En tout cas, pour ma part, je passe également...
Bénéficiaire ? Passe ! Accompagné ? Re-Passe ? Thérapisé, après tout si ça fonctionne pour sophrologie, ça doit fonctionner pour thérapie ?... mais passe qu'en même !
Bref, dans les faits, vous l'aurez compris, chaque sophrologue finit par employer le terme avec lequel il/elle se sent le plus à l'aise.
Pour ma part, j'ai pris l'habitude d'utiliser l'appellation "la personne que j'accompagne". Ce ne certes pas très commode à utiliser dans une conversation mondaine, mais cette appellation à de nombreux avantages. Elle est neutre, non-genré, sans ambiguïté, préserve l'anonymat et reflète bien la place que j'occupe dans le cadre de l'accompagnement
Parfait pour refléter le respect et l'égalité qu'il y a entre moi et mon AccompÉnéffiThéraPhroniséLient !
Votre truc, est-ce que cela fait partie de ce qu'on appelle les pratiques somato... somata... sa moto... ?
Somatique !
Mot que l'on retrouve très souvent dans les thérapies alternative, ou ses dérivés : somatiser et somatisation. Je vous propose de prendre un moment afin de définir précisément ce que j'entends lorsque je parle de "somatiser".
Pour cela, partons de quelque chose de très concret, une sensation. Une sensation est une information qui parcourt des chemins dans votre corps. Or un chemin à toujours deux directions. Lorsque la sensation circule depuis votre corps vers votre tête, je parlerai de ressentir. Lorsque la sensation circule depuis votre tête jusqu'à votre corps je parlerai de somatiser.
Euh ... vous auriez un exemple pour illustrer "Somatique" ?
Bien sure ! Je vous propose un exemple afin d'illustrer la différence entre ressentir et somatiser. Souvenez-vous de cette journée d'hiver où vous étiez tranquillement installé au chaud, à l'intérieur. Soudain une personne venant de l'extérieur ouvre grand la porte en laissant entrer un courant d'air frais. Une sensation de frisson vous parcourt le dos, vous l'avez ressenti. Après avoir rouspéter cette personne comme il se doit (non mais oh!), vous allumez votre téléviseur, un film au suspense saisissant se déroule devant vos yeux, et un nouveau frisson parcours votre dos. Ce nouveau frisson, vous l'avez somatiser.
Même sensation, même chemin parcouru, différentes directions.
Il est donc utile de faire la distinction entre ces trois éléments : la sensation, l'information, physique ou émotionnel qui parcourt les chemins de votre corps. ressentir, la direction de votre corps vers votre esprit et somatiser, lorsque la sensation parcourt la direction de votre esprit à votre corps.
Ouais d'accord mais du coup c'est quoi le rapport entre la Sophrologie et so...machin bidule ?
Dans l'exemple précédent, la sensation produite n'est peut-être pas la plus agréable, mais elle a le mérite d'être parlante. Je vous rassure, en sophrologie nous rechercherons des sensations beaucoup plus plaisante lorsqu'il s'agira de faire appel à la capacité de somatiser.
Cette capacité, comme toutes vos autres capacités, marcher, respirer, mémoriser, peut très bien être entraînée et utiliser à tout moment. Pour se détendre, pour se procurer du calme, de la vitalité... C'est donc au moyen de relâchement musculaire, de respiration contrôlée et de visualisation mentale que je vous propose d'entraîner votre capacité à somatiser.
Avec l'expérience, elle peut même servir à stimuler la guérison ! Stimuler la guérison mais pas substituer, je m'explique...
Et c'est pas dangereux votre truc ?
Je vous propose de considérer l'être humain en trois dimensions : son corps physique, son corps émotionnel, et son corps psychique.
Chacun de ces trois corps à sa propre consistance, sa propre vivance, sa propre forme d'être. Et chacun de ces corps partage également des liens avec les deux autres. Lorsqu'un mal-être se présente, sa source réside bien souvent dans un seul corps.
Ainsi on distinguera une détresse physique lorsque la source du mal-être est présente dans le corps physique, une détresse émotionnelle lorsque la source du mal-être est présente dans le corps émotionnel, et une détresse psychique lorsque le mal-être est présent dans le corps psychique.
Savoir identifier où se trouve la source du mal-être va permettre d'identifier avec précision le remède le plus approprié. La médecine dite traditionnelle ou allopathique est spécialisée plutôt dans les remèdes physiques. Les pratiques somatiques se concentrent essentiellement sur les remèdes émotionnels. Et la médecine psychiatrique dans les remèdes psychiques.
Jusque-là ce serait trop simple, seulement comme je vous l'ai dit chacune de ces dimensions sont reliées aux deux autres. Si la source d'un mal-être est souvent dans un seul corps, ses effets secondaires peuvent en revanche se répandre dans n'importe laquelle des 2 autres.
C'est pourquoi les trois ensemble de pratiques que j'ai citées précédemment sont bien à voir de manière complémentaire et non pas comme des alternatives qui peuvent se substituer les unes aux autres.
Je vous donne un exemple : vous faites une mauvaise chute en vélo et vous vous écorchez le genou, détresse physique, de cette douleur naît de la colère, de la peur ou de la tristesse, détresse émotionnelle. Bien sûr un exercice de sophrologie, d'hypnose, de programmation neurolinguistique, d'autos suggestion ou de méditation, remèdes émotionnels, peut vous permettre d'apaiser cette colère, cette peur ou cette tristesse. Mais cela ne vous protégera pas des risques d'infection. C'est pourquoi il est important également de veiller à désinfecter la plaie, remède physique.
Il y a donc trois corps : physique, émotionnelle et psychique; une notion de source et d’effets secondaires; 2 directions : ressentir et somatiser; et une information : la sensation. Apprenez à discerner chacun de ces éléments et vous serez en mesure de vous détendre...
Ici et Là...
Je remercie chaleureusement mon amie Edwige pour cette magnifique illustration, qui me nourrit dans mes besoins d'originalité et d'inspiration !
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